Les finances de Cevidorées sont saines.
Le fonctionnement de notre société repose entièrement sur le temps passé par ses bénévoles : nos dépenses annuelles se limitent donc aux indemnités d’assurance, aux redevances d’utilisation des toitures ainsi qu’à divers honoraires et frais de gestion. Le fonctionnement ne coûte pas cher.
En revanche, nous avons soigné nos investissements pour installer du matériel de qualité et limiter au maximum les risques de malfaçons : ces mêmes bénévoles veulent éviter d’avoir à gérer des pannes ! Cela signifie donc des coûts d’études, d’installation et de contrôles importants.
Au total, pour disposer de ses 15 installations en exploitation, Cevidorées aura investi pour près de 900 000 €. Comment avons-nous financé tout cela ?
170 actionnaires, dont 9 communes, 2 associations et 2 « Cigales » ces clubs d’investisseurs citoyens, auront permis à Cevidorées de disposer d’un capital de plus de 130 000 € à ce jour.
Pour sa première grappe d’installations, la communauté de communes et la région nous ont apporté 95 000 € de subventions. Ces fonds propres citoyens et ces aides ont installé la crédibilité de Cevidorées et constitué l’apport qui lui a permis d’obtenir les deux prêts bancaires qui complètent ces financements.
La vente d’électricité à EDF rapporte chaque année un total d’environ 90 000 €. Mais ces sommes sont versées « à terme échu ». Pas de ressources les premiers mois, donc, alors que nous devons payer les entreprises ! Le Syndicat des Energies du Rhône, actionnaire de Cevidorées, nous a fortement soutenu sur ce plan en ouvrant un Compte Courant d’Associé important qui nous dégage de ces soucis de trésorerie : à ce jour, alors que les premiers versements d’EDF pour la vente d’électricité de notre seconde grappe n’ont pas encore démarré, nous disposons de plus de 32 000€ de trésorerie pour finir de payer les derniers travaux.
Des aides publiques limitées, des capitaux « citoyens » : Cevidorées reste une entreprise locale et qui appartient aux habitants de notre région !