Cevidorées a décidé de se lancer dans une première boucle d’Auto Consommation Collective (ACC).
Nous retenons l’installation photovoltaïques des services technique de Anse, éligible à l’ACC, pour cette première expérience.
- Dès le printemps 2023, contact avec des habitants et des PME locales. Plusieurs se montrent intéressées. L’hiver 2023 et la flambée des prix de l’énergie renforce l’attractivité pour ce projet.
- Juillet 2023 : Réalisation d'un document d’information simplifié à destination des autoconsommateurs intéressés.
- Consultation de plusieurs organismes pour nous aider à monter le projet.
- Décembre 2023 : Demande d’autorisation aux autoconsommateurs afin d’accéder à leurs courbes de consommation pour engager l’étude de faisabilité.
- 19 décembre 2023 : trois membres de Cevidorées se forment à la conduite d’un projet d’ACC.
- 9 avril 1914 : restitution de l’étude et choix des clefs de répartition de l’énergie produite et des tarifs de vente (réalisée par l’association des Centrales Villageoises). Mais l’instabilité des prix de l’énergie, à nouveau à la baisse, rend le projet difficile à conclure…
- Au cours de l’été 2024, finalisation des éléments juridiques : contrats de vente et contrat avec ENEDIS qui qualifie Cevidorées comme « Personne Morale Organisatrice ».
- 19 septembre 2024 : réunion de finalisation du projet avec les autoconsommateurs et signature des contrats de vente.
Consommer une partie de l'énergie que l'on produit soi-même
L’autoconsommation individuelle : de quoi s’agit-il ?
Il s’agit donc de produire de l’électricité photovoltaïque pour la consommer soi-même, plutôt que de l’acheter à EDF (ou à un autre fournisseur).
Le code de l’énergie (art 315-1) définit ainsi l’autoconsommation :
Une opération d'autoconsommation individuelle est le fait pour un producteur, dit autoproducteur, de consommer lui-même et sur un même site tout ou partie de l'électricité produite par son installation. La part de l'électricité produite qui est consommée l'est soit instantanément, soit après une période de stockage.
Dans ce cas, l’installation photovoltaïque n’est pas raccordée au réseau public d’électricité. Elle est raccordée directement sur le tableau électrique intérieur du bâtiment où se trouve l'installation. Lorsqu’il y a du soleil, l’usager consomme l’électricité qu’il produit ; il n’a pas à soutirer de l’énergie sur le réseau. Il verra donc baisser sa facture. Lorsqu’il n’y a pas de soleil, il achète et consomme comme d’habitude de l’électricité issue du réseau. Lorsqu’il consomme moins que ce qu’il produit, l’excès de production, le « surplus » peut être revendu. Les compteurs Linky sont en effet prévus pour compter la quantité d’électricité consommée comme la quantité d’électricité injectée sur le réseau.
Le consommateur a donc intérêt à faire fonctionner ses appareils et installations électriques en journée, lorsqu’il y a du soleil, puisqu’il bénéficiera de l’énergie gratuite qu’il produit lui-même. Pour être « rentable » une installation en autoconsommation suppose donc une gestion attentive de sa consommation et une évolution de ses habitudes.
Une installation photovoltaïque en toiture destinée à l’autoconsommation fait l’objet de plusieurs démarches administratives (déclaration préalable à la mairie, demande de raccordement à ENEDIS, négociation d’un contrat d’achat avec EDF Obligation d’Achat…) et suppose de faire appel à un installateur agrée.
C'est donc un investissement assez lourd, mais qui est atténué par une prime à l’autoconsommation variable selon la puissance installée.
Il existe aussi, pour les particuliers, des solutions simples de kits photovoltaïques que l'on peut installer soi-même, sans démarches complexes préalables, qui seront de faible puissance, mais qui permettront tout de même d’alléger sa facture. La société coopérative Solarcoop conseille et commercialise ce type de kits.
Cevidorées est partenaire de Solarcoop.
N’hésitez pas à nous solliciter.