Quand ça veut pas !

Panne sur Anse

Vendredi 3 mai, brutalement, l’installation de Anse cesse de fonctionner. Nous avons aussitôt une alerte sur notre logiciel de supervision. Deux d’entre nous se rendent sur place dès le lendemain, tentent de remettre en marche… Sans succès : l’onduleur clignote bizarrement et ne semble pas disposé à repartir.

Le mois de mai, c’est le début de la pleine production… Il y a urgence !
Appel à l’installateur, entreprise Soalis : pas de chance : le 8 mai, c’est férié ; le 9 mai, c’est férié, le 10 mai, c’est le pont… Appel au fabriquant de l’onduleur, entreprise SolarEdge : ils nous demandent de faire des photos et mesures précises d’isolement pour diagnostiquer la panne à distance.

Ce n’est que le 13 mai que l’installateur viendra sur place pour constater la panne.
Mais… pas de chance : Soalis ne dispose pas de l’outil permettant de faire les mesures demandées par le fabriquant. Nous sollicitons immédiatement un autre installateur Sollys Energie qui intervient sur place dès le lendemain pour procéder à ces mesures, que l’on envoie dans la foulée au fabriquant.
Mais… pas de chance : « vous avez fait les mesures d’isolement sous 1000 V ; il nous les faut sous 500 V » ! Nous devons faire revenir Sollys qui nous refait une salve de mesures, que l’on renvoie au fabriquant, qui constate la destruction de l’onduleur et décide enfin de le remplacer en garantie.
Mais…. Qui donc va remonter cet appareil ? Il nous faudra rappeler à l’installateur qu’il nous doit une installation en bon état de fonctionnement dans le cadre de sa garantie biennale pour qu’il accepte d’assurer la pose du nouvel onduleur, pose qui n’interviendra que le 19 juin.  Remise en production, donc après plus d’un mois d’arrêt.
Affaire réglée ? Non…

Dans l’après-midi, plus de signal de production. C’est moins grave cette fois : la centrale produit, mais ne transmet pas ses données de production ; la carte routeur est aussi à remplacer. Quand sera-t-elle remplacée ? Mystère !
Reste une question : qui va payer à Cevidorées les 800 € de perte d’exploitation et de frais divers : réunion avec l’expert sur place le 24 juin.

A suivre !