La COP « conférence des parties » est un sommet annuel de 197 nations et a pour objectif principal de discuter du changement climatique et de la manière dont les pays prévoient de le combattre. Cette conférence fait partie de la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques. Un traité international signé par la quasi-totalité des pays et territoires vise à limiter l’impact de l’activité humaine sur le climat.
La diversité d’acteurs qui participent à la COP (négociateurs et représentants de chaque pays, scientifiques, chercheurs, experts, associations environnementales, collectivités territoriales, entreprises, syndicats) explique que les appréciations sur la portée de ce sommet sont diverses et variées.
En ce qui concerne le bilan de la COP 26 qui s’est déroulée en 2021 à Glasgow, malgré la diversité des acteurs, les différents commentaires exprimés dans des articles et/ou sur internet soulignent une notion commune de " bilan mitigé ". En effet les commentaires, sans exception, ne sont pas élogieux : " entre frustration et progrès ", " bilan tragique ", " opportunité ratée ", " bla-bla-bla- ? bla-bla-bla-".
- Sous la pression de la Chine et de l’Inde, en dernière minute, le texte prêt à signer comprenant l’abandon du charbon, principal émetteur mondial du CO2 fut modifié pour remplacer le mot " abandon " par " diminution " ; certains observateurs qualifient ce retournement de coup de massue final.
- Une autre déception ressort des analyses : le refus des Etats-Unis et de l’Europe de financer la réparation des dégâts irréversibles dus à la sécheresse et aux inondations dans les pays vulnérables des Pays du Sud.
Certains articles soulignent des points positifs par exemple que des promesses se sont multipliées ; il y aurait plusieurs accords thématiques notamment sur la déforestation ou le méthane.
Il y aurait une réelle intention de sortir des énergies fossiles. Quant aux engagements, des experts prétendent qu’il faudra attendre des précisions à la prochaine COP.
Une grande coalition en faveur des énergies propres a été lancée à Glasgow. Elle regroupe des Etats, des industriels, des organisations internationales, des scientifiques et des regroupements de citoyens. Cette initiative est baptisée "Green grids". One sun, one world, one grid" (réseau vert : un soleil, une planète, un réseau). Il s’agit d’accélérer la construction de grandes centrales solaires et d’interconnecter les réseaux électriques. La France fait partie du comité de pilotage aux côtés de l’Inde, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.
En conclusion du présent article, loin de faire une analyse approfondie, voici une réflexion d’un participant à la COP26 : « personne n’est content mais c’est bon signe cela veut dire qu’on atteint un compromis » !
Charles Bornard